Tous les plaisirs du cinéma
L’édito de Jean-Marie Wynants.


En s’attaquant à un nouvel épisode, inédit, des aventures d’Astérix et Obélix, Guillaume Canet revendique le droit et le plaisir de créer un grand film populaire destiné à ramener le public dans les salles. On se doute qu’un tel objectif, indépendamment de la qualité et du succès du film, va faire grincer des dents. Notamment celles de ceux pour qui le cinéma ne peut être affaire de grand public et de succès populaire mais doit absolument se disséquer en petits cénacles où chacun possède toutes les références exigées. Les Zidi, Oury, Lautner et autres réalisateurs de « grands films populaires » ont connu cela, leurs films étant moqués par certains tout autant que fêtés par d’autres. Aujourd’hui pourtant, on se rend compte que même les cinéphiles purs et durs ont vu Rabbi Jacob, La Chèvre ou Les tontons flingueurs. Non, ça n’est pas du Duras, du Godard ou du Kiarostami. Mais le cinéma peut aussi être pur plaisir, détente, rire et délire.

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