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Le cyclo-cross, un «sportainment» viscéralement flamand

Cette allégorie sportive du lien charnel que les Flamands et les Bataves entretiennent avec la terre draine des milliers de spectateurs le long des parcours et réussit des cartons d’audience télé. Un véritable phénomène sportif et médiatique, aux confins du « sportainment ».

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Le souffle du large essaie d’assécher les bocages que les pluies hivernales menaçaient de transformer en cloaques mais, en ce premier week-end de février, la terre humide résonnera sous la semelle, collera aux boyaux, maculera les visages comme pour dissimuler les ridules de souffrance qui s’y dessinent, au gré d’une heure d’effort total. Dans la petite localité d’Hoogerheide, aux Pays-Bas, les coureurs crottés et les fans indécrottables remplaceront les vaches et les bovins, les chiffres démographiques vont exploser (on attend 50.000 spectateurs). Les championnats du monde de cyclo-cross sont organisés pour la troisième fois dans le fief brabançon de la famille Van der Poel, à un jet de bière de la frontière belge, comme si la discipline avait besoin de retrouver ses racines un an après le rendez-vous un brin anachronique de Fayetteville, en Arkansas.

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