Amélie Nothomb: «J’ai fini par comprendre vraiment que je suis belge»
Amélie Nothomb sort en août son 23e roman. Un par an depuis 1992. Elle nous parle de la Belgique, du Japon, du courrier, des livres des autres et de « Tintin en Amérique ». Grand entretien


A deux pas du cimetière de Montparnasse, à Paris, Albin Michel s’est installé dans une ancienne forge. Amélie y a un bureau, petit et encombré, qui donne sur le patio surmonté d’une verrière. Partout, du courrier et des livres. Au mur, des dessins, des planches de BD, des photos. Elle y arrive tous les matins, vers 8 h 30. En métro. Après avoir écrit pendant quatre heures chez elle. Elle salue le concierge de l’école voisine, qui doit la prendre pour celle de l’éditeur. Elle s’installe, ouvre son courrier, lit, répond. Un devoir accompli quotidiennement avec abnégation et plaisir. C’est là qu’elle nous reçoit.
Vous êtes belge, vous vivez la plupart du temps à Paris, vous avez un appartement à Ixelles, vous vous sentez japonaise. Quelle est votre identité, en fin de compte ?

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