Prêtre et espion: la vie secrète en Suisse de Kirill Ier, le chef de l’Eglise russe
Le patriarche de Moscou défend l’invasion de l’Ukraine et maudit l’Occident. Mais il adore la Suisse, qu’il a visitée au moins 43 fois. Sa fiche, établie par la police fédérale, confirme qu’il était aussi agent du KGB.
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Les assaillants n’ont pas frappé au hasard. En octobre dernier, dans une banlieue tranquille de Genève, des inconnus ont maculé de peinture l’entrée d’une minuscule église orthodoxe. La villa qui jouxte cette chapelle a longtemps hébergé l’actuel patriarche de Moscou, Kirill Ier, devenu l’un des soutiens les plus visibles de la guerre de Vladimir Poutine contre l’Ukraine. Le 19 janvier, on l’a encore vu, sceptre d’argent à la main, tiare à l’effigie de Jésus-Christ sur la tête, condamner les « fous » qui rêvent de « vaincre la grande Russie » et risquent d’entraîner « la fin du monde ».
Ces paroles ont du poids : patriarche de l’Eglise orthodoxe russe depuis 2009, Kirill Ier est le chef spirituel de plus de 150 millions de fidèles, ce qui en fait l’équivalent du pape dans le monde catholique.

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Est-ce que quelqu'un sait si son antenne GSM sur le crane est plus efficace que l'antenne interne?