Sex-shop à proximité d’une école à Waterloo: la bourgmestre veut avoir son mot à dire
Pour Florence Reuter, députée-bourgmestre de Waterloo, l’ouverture d’une boutique « pour adultes » devrait être mieux encadrée. Surtout quand elle s’installe près d’un établissement scolaire.

C’est un grand immeuble, dans lequel le propriétaire a pas mal investi question travaux : la nouvelle boutique « pour adultes » de Waterloo s’étend sur trois étages, chaussée de Bruxelles, avec la lingerie et les « jouets » au rez-de-chaussée, et les rencontres « coquines » au dernier, dans les chambres, le jacuzzi ou la salle de cinéma. L’annonce de son ouverture prochaine a peut-être fait des heureux – qui sont restés discrets – mais elle fait beaucoup grincer des dents, ses opposants évoquant la proximité avec des enfants. Face à la levée de boucliers, le propriétaire a tenté de tempérer : le magasin est, sur sa devanture, devenu une boutique « de charme » plutôt qu’« érotique », et elle est un « love shop » au lieu d’un sex-shop.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Les riverains qui se demandent comment on peut les laisser s’installer n’ont pas l’air au courant que l’éducation sexuelle est officiellement dans le programme scolaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 2012 .
Où se situe exactement le problème si tout se passe à l'intérieur et si la devanture est discrète ? On trouvera toujours des quidams pour qui le mot "sex" fait peur, même à moins de 200 m ! Belle hypocrisie, encore...
Ca c'est une boutique pour les parents et grands parents! Les ados n'ont plus besoin de ça, ils ont leur canif Suisse... le sacro-saint smartphone.
Un peu ridicule d’autant s’acharner sachant qu’il y a un magasin avec des tenues plus que osées que l’on voit distinctement dans le centre de Waterloo. Et là aucun souci …
Il y a un peu plus d'un an elle a refusé Cultura, maintenant elle perdra donc tura !