Lutte contre le viol: les petits pas de l’Allemagne
Ce jeudi 7 juillet, l’Allemagne a modifié sa loi contre le viol, jusqu’alors très restrictive. En Belgique, la loi insiste sur la notion de consentement. Mais en pratique, les poursuites et les condamnations sont très rares.

L’Allemagne a renversé jeudi sa définition du viol, jusqu’alors limitée aux situations de violence ou de menace grave, par un vote de la chambre basse du Parlement proclamant le principe du «Non, c’est non». Tout acte sexuel commis «contre la volonté identifiable d’une autre personne» devient une infraction pénale, allant de l’agression au viol selon qu’il y ait pénétration ou non, a décidé le Bundestag à l’unanimité des 601 votants.
L’expression de ce refus peut être «explicite», c’est-à-dire verbale, ou «implicite», par des larmes ou la tentative de repousser physiquement l’agresseur, précise le texte discuté pendant deux heures, face à la chancelière Angela Merkel, et salué par une ovation debout.

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