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Christian Benteke: «Ce n’est pas parce que je suis en MLS que j’ai fait une croix sur les Diables»

Christian Benteke (32 ans) sait qu’il approche tout doucement du crépuscule de sa carrière, mais entend profiter de chaque instant. L’attaquant belge a hâte de reprendre la compétition avec D.C. United et laisse toujours la porte ouverte aux Diables.

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Comme une anomalie dans la vie de footballeur. Pour la première fois depuis dix ans, Christian Benteke a réellement pu profiter des fêtes de fin d’année 2022 avec ses proches. Chose qu’il n’avait plus l’habitude de faire en Angleterre, où l’exigence de la Premier League lui imposait des rencontres tous les deux ou trois jours. Force est de constater que l’attaquant de D.C. United, coupé dans son élan il y a quelques mois à cause de la non-qualification pour les playoffs et du Mondial, a complètement rechargé les batteries. Aussi bien physiquement que moralement.

Après avoir repris les entraînements à Washington sous la direction d’un certain Wayne Rooney, il vient de retrouver le chemin des filets pendant la préparation. Et ce, à deux reprises : contre Charlotte et Los Angeles. De bon augure pour le coup d’envoi de la nouvelle saison, prévu le dernier week-end de février.

Pour lui, cet exil au pays de tous les possibles n’a en tout cas rien d’une pré-retraite dorée. À 32 ans, il nourrit encore des ambitions, tant en club qu’en sélection. Si des joueurs comme Zlatan Ibrahimovic ont brillamment conservé leur niveau après un passage en MLS, l’ancien Rouche n’envisage pas de revenir en Europe. Du moins, certainement pas tout de suite. « Je ne me projette pas. La vie de footballeur est faite d’imprévus. Tout est possible. J’ai encore des années devant moi et des choses à réaliser », pose le Belge, sous contrat jusqu’en décembre 2024.

Christian Benteke, vous avez rejoint D.C. United l’été dernier, après dix années en Angleterre. Comment avez-vous appréhendé ce changement de vie ?

En fait, je voulais vraiment un changement et je l’ai eu en venant aux Etats-Unis. J’avais toujours dit que mon rêve était de jouer en Premier League, j’ai eu la chance de le réaliser pendant dix ans. Puis, une opportunité s’est offerte à moi et j’ai trouvé le challenge qui me convenait. À 32 ans, je sais dans quel monde j’évolue. Le football, c’est un business. À partir d’un certain âge, on n’a plus la même valeur marchande. À un moment donné, il faut penser à soi car le club réfléchit aussi à ses intérêts personnels. Il y a quelques années, j’étais un jeune qui voulait faire son trou en Angleterre. Maintenant, je suis en quelque sorte « le vieux » dans l’histoire, mais ça fait partie du sport. C’est pour cela que j’ai effectué ce choix, je voulais vraiment penser à moi. Car, la vérité, c’est que je suis plus sur la fin qu’au début de ma carrière. On va dire que c’est une dernière expérience ou un deuxième chapitre. Et je veux vraiment en profiter.

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