Séismes en Turquie et Syrie: la Belgique va envoyer un hôpital de campagne et une équipe médicale
En 2019, le mécanisme d’aide d’urgence du gouvernement belge a perdu son label de qualité des Nations unies, ce qui l’exclut des grandes opérations de secours. De B-Fast, il est devenu, pour certains, B-Slow…


Telles des fourmis, les équipes de secouristes s’affairent dans les montagnes de décombres que le double tremblement de terre de ce lundi a laissées derrière lui. Que ce soit dans le sud de la Turquie ou dans le nord de la Syrie, le bilan ne cesse de s’alourdir d’heure en heure. Mais qu’ils soient professionnels ou bénévoles, les secouristes gardent l’espoir d’extraire des survivants de ces millions de tonnes de gravats.
D’ailleurs, les miracles existent. Lundi soir, dans les ruines d’un immeuble de Jandairis, une localité de Syrie durement touchée par le séisme, une équipe a découvert un bébé vivant, né sous les décombres et encore relié par le cordon ombilical à sa mère décédée. La petite fille est l’unique survivante d’une famille dont tous les autres membres sont morts dans l’effondrement de leur immeuble de quatre étages. Une fois le cordon ombilical coupé, le bébé a pu être admis dans un hôpital de la ville d’Afrine.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir15 Commentaires
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Posté par Lambert Charles, mercredi 8 février 2023, 11:07
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Posté par B Thomas, mercredi 8 février 2023, 10:41
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Posté par Maesen Jean-Luc, mercredi 8 février 2023, 11:36
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Posté par Maesen Jean-Luc, mercredi 8 février 2023, 11:14
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Posté par Otte Gérard, mardi 7 février 2023, 21:15
Plus de commentairesC'est pitoyable! Il serait en effet normal de changer le nom de notre équipe d'intervention. On parle du financement des partis politiques. Il ne devrait pas y avoir le moindre sou d'argent public distribué aux partis politiques. Les membres paient des cotisations, des "mécènes" leur donnent de l'argent et point final. Obligation d'un contrôle annuel pour déterminer la provenance et l'utilisation des fonds dont dispose le parti. J'ai des boutons en pensant que mes impôts vont, en partie je l'admets, à des bonimenteurs que je n'apprécie pas. Comme le dit un commentateur, pas d'études particulières pour faire de la politique. Il faut du culot, du bagout et pas trop s'embarrasser de sens moral. Pour en revenir à "B-Fast", ils auraient plus de moyens si on ne s'amusait pas à démultiplier les ministères et autres instances publiques. Pourquoi un ministre wallon de la santé, du sport etc ... Pour caser des copains??? Il faut refédéraliser nombre de services sauf à se complaire à payer de plus en plus d'impôts.
Il serait intéressant de savoir ce qui est prévu en cas de séismes en Iran qui est une zone de forte activité sismique. Enverrait-on des "humanitaires" d'un claquement doigt sans considération du "risque d'enlèvements politiques" et de la sécurité de ces personnes ? La Turquie n'est pas l'Iran, mais le ce risque existe. Et bien sûr, je ne parle pas de la Syrie dont la situation est hautement sensible et dont le pouvoir est au moins d'un dictateur qui est aussi le nervi de Poutine. Bref, j'en reviens à ma question, qu'est-ce qui est prévu pour protéger les secours de ceux qu'ils viennent secourir (et là je ne parle pas forcément des peuples en question, mais bien surtout de leurs dirigeants) ?
Et pour ce qui est de l'Iran des mollahs, lors des derniers séismes qui s'y sont produits, les dirigeants du pays ont refusé à chaque fois l'éventuelle aide occidentale proposée (y compris et surtout celles du "Grand Satan" et du "Petit Satan", bien sûr).
La totalité des équipes de secours "étrangères" (israéliennes notamment) ont été positionnées en Turquie même. Les zones touchées en Syrie étant sous le contrôle des milices islamiques ("Front al-Nosra" devenu "Hayat Tahrir al-Cham" après la fusion avec différents autres "groupes" rebelles et djihadistes), en conflit frontal avec Al-Assad et son régime, il est très peu vraisemblable qu'une aide "occidentale" y soit déployée.
J'espère que l'unité de reconnaissance soit composée d'unités du même rôle linguistique que la seconde équipe, sinon c'est le marasme assuré.