Etats-Unis: séance houleuse au Congrès pour le discours de Joe Biden
Dans un discours sur l’Etat de l’Union quasi essentiellement consacré au redressement économique des Etats-Unis, Joe Biden a aussi accusé ses adversaires républicains de vouloir tailler des coupes claires dans le régime de sécurité sociale et les plans d’assurance-maladie. L’opposition y a réagi violemment.


Là où les observateurs de la vie politique s’attendaient à des allusions possibles sur une déclaration de candidature à la prochaine élection présidentielle, Joe Biden est resté prudemment sur son bilan économique à mi-mandat : douze millions d’emplois créés en deux ans, dont 517.000 pour le seul mois de janvier et un taux de chômage tombé à 3,4 % (record depuis 1969), de quoi déjouer toutes les prédictions d’une récession imminente, marginaliser les éventuelles critiques des Conservateurs et justifier – en filigranes – une éventuelle campagne de réélection à la Maison-Blanche.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
J'ai vu une partie du discours du Pdt Biden sur CNN : rien vu de "houleux" ... mais plutôt des "standing ovation" et même une chaleureuse poignée de main en fin de séance avec le Républicain Mc Carthy (majority leader à la Chambre).
Sobriété numérique - Une vidéo en rapport indirect avec le sujet de l'article est insérée dans cet article. Elle démarre automatiquement. Si je la mets sur pause, le buffer continue de se remplir. Ceci fait "exploser" la quantité de données téléchargées lors de la consultation de cet article, ce qui est néfaste en termes d'émission de CO2. Le Soir peut-il modifier le paramétrage de son dispositif vidéo afin d’éviter ceci ? Le mieux est sans doute que la vidéo démarre à la demande du lecteur. Merci.
Essayez la procédure suivante: tout en bas de la page d'accueil, il y a différentes rubriques, dont "Les services" avec en dernier onglet "Gérer les cookies". Cliquez dessus et décochez toutes les rubriques qui ne vous intéressent pas, dont celles relatives aux publicités. Vous devriez ainsi échapper à l'envahisseur ;O)
"... Donald Trump, et la cohorte lancée à ses trousses, avec Ron De Santis et Nikki Haley en tête de meute." Il n'y a pas de meute aux trousse de Donald Trump. Aucun candidat déclaré et aucun pour confronter Trump directement. Et il y a peu de chances qu'il y en ait assez que pour parler de meute. En effet, au plus il y aura de candidats à l'investiture Républicaine, au plus Trump aura des chances de l'emporter car, si sa base n'est "que" de grosso modo 30% des électeurs républicains, elle est incompressible. Et les Républicains le savent bien. Il est d'ores et déjà acquis que même si Trump devra sans doute faire face à des mises en accusation, et possiblement condamnations, les divers recours qu'il intentera inévitablement n'interviendront pas avant les élections de 2024. Une fois élu, Trump sera définitivement à l'abri des poursuites. P.S.: Trump à moins de 4 ans de moins que Joe Biden. En novembre 2024 , il aura 78 ans.