Le cinéma miroir du monde
Le billet d’humeur de Jean-Marie Wynants


Longtemps, le cinéma occidental, essentiellement français et américain, occupait la quasi-totalité des écrans. Lorsqu’un film nous arrivait d’une autre contrée, on le regardait comme un objet curieux, exotique, différent. Aujourd’hui, en dehors des histoires de superhéros et de robots destructeurs, on redécouvre un cinéma à échelle humaine sous la patte de réalisatrices et réalisateurs venus des quatre coins du monde. Bien au-delà de l’exotisme, ceux-ci parviennent à travers leurs histoires singulières à porter un propos universel évoquant la quête d’identité, l’attachement aux racines, le besoin de vivre ensemble, la soif de liberté… Rien que cette semaine, on peut découvrir toute la complexité de la société iranienne dans No Bears de Jafar Panahi. Davy Chou, cinéaste franco-cambodgien, nous entraîne en Corée, aux côtés d’une jeune femme désirant soudain retrouver ses origines. Quant à Marya Zarif et André Kadi, c’est de Syrie qu’ils nous parlent. Et d’exil. Une éternelle et universelle quête d’identité.

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