Jacques Sojcher, l’athée imagine le procès de Dieu au cœur de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule
Dans « Tsimtsoum », pièce écrite par Jacques Sojcher, Dieu est inculpé par un homme en colère. Son procès aura lieu le 4 mars en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule. Avec la bénédiction du père et doyen Benoît Lobet.


Jacques et Benoît. L’athée et le croyant. Deux amis. Presque deux frères. Avec pourtant des parcours très différents. Le premier est juif, poète, professeur de philosophie, fils de déporté (son père est mort à Auschwitz, en 1944, quand Jacques avait quatre ans). L’autre est catholique, professeur de théologie, doyen de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule. Le premier est « athée mystique », reconnaît-il, ému par la beauté des Evangiles comme par la musique sacrée ou de nombreuses peintures à caractère religieux. Le second, un homme de foi en perpétuel questionnement, dont Gallimard publia en 2006 la correspondance avec l’écrivain Hector Bianciotti.
A les observer tous deux, réunis par Le Soir le jour de la chandeleur, on se dit : derrière un athée, le feu sacré n’est pas toujours si loin. Et derrière un croyant sommeille souvent un agnostique en puissance, travaillé par le doute.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Bon... Et où réserve-t-on ? Ca a l'air génial cette pièce.