Zelensky demande à Macron et Scholz des avions et de l’armement lourd «le plus tôt possible»
Le président ukrainien est arrivé en France, après s’être rendu au Royaume-Uni. Il prendra également part au Sommet européen qui aura lieu ce jeudi à Bruxelles.





Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé mercredi soir à Paris que ses alliés lui livrent des avions de combat au « plus tôt » pour repousser la Russie, après en avoir fait autant à Londres lors d’une tournée européenne surprise.
A l’approche du premier anniversaire de l’invasion lancée par Vladimir Poutine le 24 février 2022, qui l’a transformé en chef de guerre, le dirigeant ukrainien a été accueilli à l’Elysée par son homologue français Emmanuel Macron, qui avait aussi convié le chancelier allemand Olaf Scholz pour un dîner tardif.
Devant la presse, les deux dirigeants européens ont temporisé sur la question des avions, nouvelle étape dans le soutien à Kiev à laquelle le Premier ministre britannique Rishi Sunak avait, plus tôt dans la journée à Londres, semblé ouvrir la voie avec prudence.
Jeudi, Volodymyr Zelensky, dont c’est le deuxième déplacement à l’étranger depuis un an après les Etats-Unis en décembre, doit se rendre à Bruxelles pour un sommet de l’Union européenne.
« C’est un signal fort que le président participe personnellement à cette première réunion de l’année des chefs d’État et de gouvernement de l’UE, un signal de solidarité européenne », s’est félicité Olaf Scholz.
Le moment est crucial pour l’Ukraine qui s’inquiète des succès récents de l’armée russe dans le Donbass et craint une offensive d’ampleur dans les prochaines semaines.
« Nous avons très peu de temps », a martelé le président ukrainien à l’Elysée. « Plus tôt l’Ukraine obtient de l’armement lourd de longue portée, plus tôt nos pilotes obtiennent des avions, plus vite se terminera cette agression russe et nous pourrions revenir à la paix en Europe », a-t-il ajouté lors de cette étape éclair d’un voyage tenu secret jusqu’au dernier moment.
A Olaf Scholf, qui n’a accepté de fournir des chars lourds qu’après une longue résistance et se montre opposé à l’envoi de chasseurs, il a assuré qu’il s’agissait du choix le « plus rationnel aujourd’hui ».
Le chancelier s’est borné à lui assurer que les alliés soutiendraient son pays, notamment militairement, « aussi longtemps que nécessaire ».
A ses côtés, Emmanuel Macron a promis de poursuivre « l’effort » de « livraisons de matériel de défense », selon des « besoins opérationnels » qu’il entendait évoquer lors de leur entretien.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir10 Commentaires
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Posté par Smyers Jean-pierre, jeudi 9 février 2023, 12:30
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Posté par Maesen Jean-Luc, jeudi 9 février 2023, 19:09
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Posté par Docquier Gael , jeudi 9 février 2023, 6:48
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Posté par K M, jeudi 9 février 2023, 7:43
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Posté par K M, jeudi 9 février 2023, 5:06
Plus de commentairesAvanie et cervoise sont les mamelle du Kremlin
Sans oublier la <Petite Eau> améliorée au <Novitchok>. Une spécialité très appréciée par le <tsar/président dictateur> russe. Servie de préférence à ses "opposants" bien sûr.
Je n aime pas le ton employé par "Le Soir" pour parler de la prise de position du chancelier Allemand...
Faut bien qu'on commence tout doucement à trouver un bouc-émissaire au niveau international pour la Bérézina qui s'annonce. Et l'Allemagne semble toute trouvée.
Ca sent surtout la fin et les occidentaux n'ont pas envie d'aller plus loin à part quelques dizaines de chars qui risquent d'arriver en retard.