Des bières belges d’un nouveau genre
La renommée des trappistes cisterciennes n’est plus à faire depuis des décennies. Mais depuis quelques années, d’autres congrégations ont intégré cette activité dans leurs murs, en version microbrasserie.


Si les bières d’abbaye ou à consonance monastique pullulent dans notre pays, les seules bières produites dans des abbayes vivantes, sous la houlette des moines, étaient jusqu’il y a peu les trappistes. Mais voilà que d’autres abbayes s’y mettent, en tout cas pour une consommation « in situ », en complément d’une production plus industrielle vendue partout. Les Cisterciens trappistes ne sont donc plus les seuls moines brasseurs en Belgique puisque des Norbertins (Grimbergen, Heverlee, Averbode) ont leur microbrasserie depuis quelques années et les Bénédictins de Maredsous, depuis quelques jours. Là-bas, le premier brassin est attendu pour mars.
Mais reprécisons d’abord une série de choses sensibles et importantes dans l’univers brassicole, car le thème prête souvent à confusion.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Et bien, que voilà un excellent article récapitulatif, sur un sujet certes (bien) plus "léger", qui tente avec succès une synthèse intéressante sur les productions brassicoles actuelles les plus "pointues" dans nos belles régions (et ailleurs). Un vrai plaisir de vous lire M. Bodeux. Merci pour cela, et pour votre intérêt constant pour ce "précieux" breuvage, dont l'origine remonte à la "nuit des temps" (6000 ans à la grosse louche). Et santé aux amateurs de "cervoise", par Teutatès !
On aurait pu aussi évoquer <Sucellos>, dieu de la nature nourricière et des plantations, ou "dispensateur d'aliments", qui est aussi considéré comme le dieu de la bière par certains.
Grâce à vous, je découvre Teutatès, que je ne connaissais que sous son nom gallo-romain Toutatis. Les dégâts collatéraux d'Asterix !