Environnement: tensions autour des OGM de nouvelle génération

Les organisations environnementales se mobilisent afin que les végétaux issus des nouvelles techniques d’édition du génome soient réglementés de la même façon que les OGM.

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Journaliste au service Economie

Par Jean-François Munster

Publié le 9/02/2023 à 18:21 Temps de lecture: 7 min

Trente ans après la bataille qui les a opposés aux géants de l’agrochimie au sujet des OGM, les associations de défense de l’environnement et de l’agriculture paysanne sont à nouveau sur le pied de guerre. Ce mardi, une coalition de 50 ONG issues de 17 pays européens a remis aux autorités de l’Union une pétition comportant plus de 420.000 signatures de citoyens. Leur revendication ? Que la nouvelle génération d’OGM qui arrive soit réglementée de la même manière que la première, que ce soit en matière d’étiquetage, de traçabilité ou d’évaluation du risque. Elles s’opposent à la volonté de la Commission européenne de créer un cadre régulatoire spécifique pour les végétaux obtenus à partir des « nouvelles techniques génomiques », synonyme, pour elles, de dérégulation. Actuellement en préparation, la directive devrait être dévoilée le 7 juin prochain.

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4 Commentaires

Posté par Bartet Guy, vendredi 10 février 2023, 4:03

L'outil CRISPR-Cas9, dont il est question ici, est effectivement très puissant et précis. Toutefois, on se rend compte de plus en plus qu'il amène à des erreurs. Le problème est que ces erreurs donnent un résultat inattendu et pas forcément anodin. La prudence est donc de mise.

Posté par Multatuli ., jeudi 9 février 2023, 22:18

"C’est une simple mutation comme il en apparaît sans cesse de manière aléatoire dans la nature." Le terme aléatoire a tout son sens. La nature ne joue pas au sorcier. Pourquoi ne pas étiqueter de tels produits ? Si certains en veulent, qu'ils en profitent !

Posté par cornelissen jan, jeudi 9 février 2023, 19:31

Ce que je trouve important dans de tels articles, c’est une transmission de savoir et de savoir-faire. Pas une discussion théologique sur le sexe des anges. On me dit toujours que la Belgique est très forte dans le domaine de l’agronomie, alors je me pose la question pourquoi dans les journaux on ne défend jamais les progrès qui ont été faits par nos concitoyens, lesquels il ne faut pas ranger dans la case des apprentis-sorciers. On entend trop la cloche des verts, écolos et autres jean-foutres.

Posté par Giuseppa Aviara, jeudi 9 février 2023, 18:40

Bravo Hervé, come quoi nos enseignements servent toujours ! En prétendant défendre l'agriculture "bio" ces "ayatollahs" bon teint se trompent complètement de combat et d'objectif.

Posté par Bartet Guy, vendredi 10 février 2023, 4:03

L'outil CRISPR-Cas9, dont il est question ici, est effectivement très puissant et précis. Toutefois, on se rend compte de plus en plus qu'il amène à des erreurs. Le problème est que ces erreurs donnent un résultat inattendu et pas forcément anodin. La prudence est donc de mise.
Posté par Multatuli ., jeudi 9 février 2023, 22:18

"C’est une simple mutation comme il en apparaît sans cesse de manière aléatoire dans la nature." Le terme aléatoire a tout son sens. La nature ne joue pas au sorcier. Pourquoi ne pas étiqueter de tels produits ? Si certains en veulent, qu'ils en profitent !
Posté par cornelissen jan, jeudi 9 février 2023, 19:31

Ce que je trouve important dans de tels articles, c’est une transmission de savoir et de savoir-faire. Pas une discussion théologique sur le sexe des anges. On me dit toujours que la Belgique est très forte dans le domaine de l’agronomie, alors je me pose la question pourquoi dans les journaux on ne défend jamais les progrès qui ont été faits par nos concitoyens, lesquels il ne faut pas ranger dans la case des apprentis-sorciers. On entend trop la cloche des verts, écolos et autres jean-foutres.
Posté par Giuseppa Aviara, jeudi 9 février 2023, 18:40

Bravo Hervé, come quoi nos enseignements servent toujours ! En prétendant défendre l'agriculture "bio" ces "ayatollahs" bon teint se trompent complètement de combat et d'objectif.