Sans Jean-Maurice Dehousse, la cité de Liège se fait moins ardente


C’est un pan de l’histoire liégeoise et wallonne qui se referme avec le décès de Jean-Maurice Dehousse, 86 ans, survenu ce jeudi. Un homme rebelle, d’une éloquence remarquée et remarquable, et d’une culture façonnée par son père Fernand, ancien ministre, et sa mère, Rita Lejeune, philologue, affinée lors de ses études à l’Université de Liège où il décrocha un diplôme de docteur en droit, et orientée autour de sa passion pour la BD et le cinéma. Mais surtout un régionaliste acerbe. Car, dans toute sa carrière politique, ce Liégeois pur jus, qui décrocha le poste de bourgmestre en 1995, a toujours défendu bec et ongles la place de la Wallonie, son autonomie accrue, voire son indépendance. Au point de s’attirer des inimitiés jusqu’au sein de son parti, le PS, qui garde en mémoire la lutte fratricide qui suivit la victoire électorale de 1987 où il frôla les 44 % des voix (son record !).

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