Cian Uijtdebroeks: «Depuis que j’ai gagné le Tour de l’Avenir, on ne me compare plus à Remco»
À Oman, Cian Uijtdebroeks prend l’épreuve de cinq jours comme un premier test même si l’énorme talent n’entend pas perdre son éternel sourire pour autant. À même pas encore 20 ans - il les aura le 28 février -, le Belge est déjà au centre de toutes les discussions dans le Golfe.

À Mascate, dans un hôtel tout juste sorti de terre aride qui accueille la présentation officielle des épreuves omanaises, la photo de Cian Uijtdebroeks trône fièrement avec les têtes de gondole Mark Cavendish, Pascal Ackermann ou Tim Merlier. De quoi surprendre autant qu’amuser le principal intéressé. « Ah bon, j’étais là moi ? Ils ne se sont pas dit ‘C’est qui ce gars ?’ », se marre le Hannutois, dans sa spontanéité tellement rafraîchissante. À dix-neuf ans, le Belge de Bora n’est pas du genre à la ramener, même s’il balade une énorme étiquette de « taulier de demain » qu’a encore accentué sa victoire au Tour de l’Avenir. Rencontre avec celui qui, ce vendredi, a attaqué à trois reprises et a fini par une crevaison (28e) sur la Muscat Classic. « Bah, j’ai sprinté sur la jante mais ça n’a pas marché des masses… », sourit ce parfait bilingue, qui a fait du Tour d’Oman qui débute ce samedi un premier test.

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