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Respirer un air pollué accroît le risque de dépression, selon plusieurs études

Temps de lecture: 2 min

Respirer un air pollué sur le long terme entraîne un plus grand risque de dépression, selon deux vastes nouvelles études, qui s’ajoutent aux preuves croissantes d’un effet néfaste de la pollution sur la santé mentale.

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La première étude, publiée la semaine dernière dans la revue JAMA psychiatry, a étudié une population d’environ 390.000 personnes au Royaume-Uni sur environ onze années. Les niveaux de pollution auxquelles elles étaient exposées ont été estimés en fonction de l’adresse de leur domicile.

Les chercheurs ont étudié les taux de particules fines (PM2.5 et PM10), de dioxyde d’azote (NO2) et de monoxyde d’azote (NO) – une pollution notamment causée par des centrales à combustibles fossiles et la circulation routière. « L’exposition de long terme à de multiples polluants était associée à un risque accru de dépression et d’anxiété », ont conclu les chercheurs.

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Une seconde, publiée vendredi dans la revue JAMA Network Open, s’est elle concentrée sur l’effet des particules fines (PM2.5), du dioxyde d’azote (NO2) et de l’ozone (O3) sur les personnes de plus de 64 ans. Le but était d’étudier les conséquences de la pollution atmosphérique sur le déclenchement d’une dépression tard dans la vie.

Ces travaux ont utilisé une base de données de Medicare, l’assurance santé publique réservée aux personnes âgées aux Etats-Unis, et étudié une population de quelque 8,9 millions de personnes, dont environ 1,5 million de cas de dépression. Les résultats montrent là encore une forte association entre pollution et dépression, particulièrement en observant les taux de particules fines et de dioxyde d’azote pour les populations défavorisées. Cette association pourrait s’expliquer par le lien observé entre de fortes concentrations de polluants et des inflammations dans le cerveau, selon les deux études.

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5 Commentaires

  • Posté par Moriaux Raymond, samedi 11 février 2023, 17:16

    On peut légitimement supposer ou, en tout cas, espérer que ces études ont éliminer la possibilité d'une cause tierce qui expliquerait tant le lieu de vie des gens que leur souci de santé mentale. Leur pauvreté endémique par exemple. Sinon, autant les mettre à la poubelle direct.

  • Posté par Raspe Eric, dimanche 12 février 2023, 13:26

    Aaah, la fabrique du doute exploitée par celui qui ne supporte pas que d'infâmes manants entravent la marche rapide de son carrosse. Dans d'autres commentaires, il se prétend progressiste. Il est tout le contraire.

  • Posté par codejon jose, samedi 11 février 2023, 15:26

    Vivre dans un taudis et avoir froid car on ne sait pas payer ses factures , travailler et arriver sans ressources à la fin du mois , ne pas pouvoir se soigner , ne pas pouvoir un peu gâter ses enfants ,devoir mendier des associations pour pouvoir manger et j'en passe ; Cela n'entraine pas d'anxiété et de la dépression bien sur , il vaut mieux tout mettre sur le dos de la voiture et ne pas parler de la mauvaise gestion des institutions gouvernementales et européennes qui ferment les yeux sur la spéculation et abus des multinationales ,qui profitent des crises pour faire des bénéfices indécents sur le dos d'une population dont les irresponsables qui nous gouvernent ferment les yeux et une autre partie de la population les traitent d'assistes profiteurs .

  • Posté par cordier laurent, samedi 11 février 2023, 14:03

    Au vu du bordel sur les routes pas étonnant que l'on consomme plus de un million de doses d'antidépresseurs et de benzo en Belgique par jour !

  • Posté par cordier laurent, samedi 11 février 2023, 14:01

    Donc, il vaut mieux essayer de réduire les embouteillages ! A quand la fin des travaux commencés en août et stoppés pendant l'hiver ? Puis-je traduire en justice les responsables ?

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