L’Amérique sort les crocs face aux intrusions aériennes chinoises
Le « balloongate » créé par l’interception de quatre ballons-espions chinois en une semaine révèle une nouvelle réalité géostratégique : l’Amérique de Joe Biden a pris la mesure de la menace venue de Pékin et entamé son « pivot » vers l’Asie.


Et de quatre : ce dimanche 12 février, un nouvel « objet non-identifié » a été abattu au-dessus du lac Huron, un autre ayant été abattu la veille. Derrière les termes volontairement prudents, il s’agissait selon toute certitude d’un nouveau ballon-espion venu de Chine. Comme les deux premiers la semaine passée, au large de la Caroline du Sud et de l’Alaska, le troisième engin cylindrique a été abattu par un chasseur à réaction américain, d’un tir de missile Sidewinder bien ajusté.
Ce qui est nouveau : il s’agissait cette fois de l’espace aérien canadien. Le Premier ministre Justin Trudeau a formellement autorisé le jet de ses voisins du sud à neutraliser la menace, puisqu’Etats-Unis et Canada coopèrent depuis 1958 au sein d’un commandement intégré pour la défense aérospatiale du continent nord-américain (NORAD), en charge d’un réseau de détection avancée des menaces.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
Il est peut être temps de s'interroger sur la pertinence d'une réduction artificielle des coûts en transférant la production de biens dans des pays à faibles salaires. On a beau essayer de cacher les coûts sous le tapis, un jour ou l'autre, l'addition est toujours présentée d'une manière ou d'une autre.
Moi je dis, l'invasion des extra-terrestres a commencé. Les Chinois n'y sont pour rien. Là-dessus, je vais me coucher.
"Via les smartphones des enfants, une masse de données personnelles est récupérée par les services technologiques chinois." Retenez bien : uniquement par les Chinois, les autres ne nous espionnent pas.
C'est juste une question de moyens
Tout le monde espionne tout le monde.