Boucle du Hainaut: «L’enfouissement maximal sera bien étudié»

Sans surprise, la Boucle du Hainaut s’est invitée cette semaine au parlement de Wallonie. Le 2 février, le gouvernement régional a donné le feu vert à l’étude d’incidences préalable à la nécessaire modification des plans de secteur qui, le cas échéant, permettra à Elia de concrétiser son projet de ligne à haute tension sur 84 kilomètres entre Avelgem et Courcelles.

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Le ministre Elio Di Rupo (PS) et le ministre de l’Aménagement du territoire Willy Borsus (MR) ont apporté une précision importante : l’option d’une ligne souterraine en courant continu portée par les opposants au projet aérien de l’électricien n’est absolument pas exclue du débat et sera instruite dans le cadre de l’étude d’incidences, au même titre que les 800 tracés alternatifs envisageables.

Dans les rangs de l’opposition, Les Engagés estimaient que la notification de la décision de l’exécutif semait le trouble sur ce point. Il n’en est rien, s’est insurgé Willy Borsus : « Il est bien question dans notre décision de l’hypothèse de “l’enfouissement maximal et optimal” de la ligne. Le tracé faisant 84 km, cela signifie que l’on étudiera la possibilité d’un enfouissement en courant continu sur… 84 km, comme le demandent les riverains de RevolHT, même si des objections techniques ont été formulées. La porte reste donc ouverte. »

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« Fait nouveau »

La clarification est importante. Elle est même considérée comme un « fait nouveau » par certains. L’arrêté du gouvernement intégrera officiellement l’engagement des représentants du gouvernement sur la nécessité d’étudier jusqu’au bout la possibilité d’une ligne souterraine sur tout le parcours. « Cette option est celle qui est privilégiée », a résumé le député Ecolo Manu Disabato.

Dans la foulée, le ministre de l’Aménagement du territoire a aussi annoncé qu’il comptait se rendre sur le terrain, à l’étranger et avec des représentants de RevolHT, afin d’étudier des infrastructures qui ont privilégié l’enfouissement en courant continu.

La Boucle du Hainaut sera également au menu du prochain comité de concertation : les choix stratégiques de la Wallonie sont intimement liés à ceux portés par la Flandre à travers le projet Ventilus.