Le lanceur d’alerte Mark MacGann: «Uber ne crée pas d’emploi. Uber crée de la précarité»
Avant d’être entendu au parlement bruxellois, le lanceur d’alerte des « Uber Files » s’est confié au « Soir ». Mark MacGann raconte comment sa décision de livrer à la presse tous les secrets de son disque dur a chamboulé son quotidien et se dresse comme le nouveau défenseur des chauffeurs « traités de manière exécrable » par la firme américaine.

Sur papier, Mark MacGann avait tout : une prestigieuse carrière de lobbyiste au service de puissantes entreprises, un carnet d’adresses débordant (chefs d’Etat inclus) et des entrées aux quatre coins du globe… Plusieurs années après avoir quitté Uber, il décide pourtant de mettre près de trois ans de sa vie professionnelle et personnelle à nu en donnant accès à « tout » ce dont avaient besoin les journalistes d’investigation de l’ICIJ (un consortium dont fait partie Le Soir) pour révéler les pratiques douteuses de son ancien employeur. Les « Uber Files » sont nés.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
Ajoutez Deliveroo and co à la liste...
Il brûle ce qu'il a adoré et probablement très bien payé... Nokia, Nyse Euronext, Uber à quoi va il s'attaquer maintenant? Finalement peu import€!
A Bruxelles, notre cher père des plans Good Move et Good Living, Pascal Smet, favorisa très largement l'implantation des taxis UBER. Il représentait le maillon faible de la gouvernance que UBER avait pêché avec enthousiasme. On connaît la suite !
Un emploi précaire, c'est mieux que le chômage.
Bel aveu de son statut d'exploiteur rabique!