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Story Killers: Gauri Lankesh, la journaliste tuée «à l’ère des fake news»

En 2017, la journaliste indienne Gauri Lankesh a été assassinée à Bangalore. Elle allait publier un article sur la désinformation. Forbidden Stories a poursuivi son travail et a exploré de nouvelles pistes dans l’enquête pour meurtre.

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Temps de lecture: 9 min

Le 5 septembre 2017, la journaliste Gauri Lankesh, 55 ans, est arrivée vers midi à son bureau de Bangalore (sud de l’Inde), pressée d’achever l’éditorial à paraître dans la prochaine édition de son hebdomadaire. Dans cet article titré « A l’ère des fake news  », Gauri explique comment les « usines à mensonges », ces sites web qui propagent rumeurs et semi-vérités, répandent la désinformation en Inde. Elle y décrit en détail le parcours d’une rumeur devenue virale sur la censure d’une divinité hindoue par le parti d’opposition, remontant jusqu’au site très virulent d’un entrepreneur local nommé Mahesh Vikram Hegde, Postcard News. Cette rumeur, expliquait Gauri, a été disséminée par le parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP).

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7 Commentaires

  • Posté par Delpierre Bernard, mercredi 15 février 2023, 9:36

    Sur la forme, l'utilisation permanente du terme "fake news" initié à l'origine par le pestiféré de Trump mais reprise "ad nauseam" par des journalistes censés défendre la langue française est irritante comme si l'expression "fausse nouvelle " ou le terme "baliverne" avaient quitté le dictionnaire...

  • Posté par Smyers Jean-pierre, mercredi 15 février 2023, 10:30

    "Désinformation" existe aussi. Mais certains termes génériques, facilement identifiables, prennent souvent le pas.

  • Posté par Masure Luc, mardi 14 février 2023, 18:19

    Si même une religion non autoproclamée révélée comme les religions abrahamiques, se met aussi à avoir ses intégristes (comme toujours d'extrême-droite), c'est à désespérer de toutes les religions. Le bouddhisme est sans doute moins atteint par cette maladie mais pas complètement épargné non plus. Ceci dit, des idéologies laïques mènent également à ce genre d'extrémisme de droite qui n'accepte pas la diversité comme le communisme dépravé en bolchévisme soviétique ou en petit livre rouge. Je n'ai plus confiance qu'en le Libre Examen et la tolérance en la diversité et l'altérité. Car la caractéristique la plus spécifique de l'extrême-droite est comme le cancer, son rejet de toute différentiation et l'obligation d'appartenir au même moule qu'elle. C'est à ce titre que les bolchéviques ou les Khmers rouges sont d'extrême-droite.

  • Posté par Smyers Jean-pierre, mercredi 15 février 2023, 10:29

    Si vous le dites.

  • Posté par collin liliane, mardi 14 février 2023, 23:30

    L'ULB était censée pratiquer le Libre Examen. Que reste-t-il aujourd'hui du principe fondamental énoncé le jour de son inauguration: "La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un DOGME, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d'être. " ? Pas grand chose.

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