Good Move: une baisse de 20% du trafic automobile dans le Pentagone
Six mois après l’introduction du plan de circulation Good Move, les premiers résultats semblent encourageants.

Après six mois de circulation à la sauce « Good Move » dans le Pentagone bruxellois, la Ville de Bruxelles en tire un premier bilan positif. Elle affirme que les changements observés sont « conformes aux attentes », avec moins de transit automobile à travers le centre et davantage d’espace pour piétons et cyclistes.
« Le transfert modal semble être en train de progresser peu à peu. Nous constatons que les visiteurs et les navetteurs se déplacent de plus en plus par d’autres moyens (que la voiture, NDLR), et que Bruxelles continue de séduire les visiteurs nationaux et étrangers. Par exemple, nous avons pu accueillir 3,6 millions de visiteurs lors de la dernière édition de Plaisirs d’Hiver : nous avons ainsi pu accueillir plus de visiteurs de l’extérieur de Bruxelles tout en subissant beaucoup moins de problèmes », a affirmé jeudi via communiqué l’échevin bruxellois de la Mobilité Bart Dhondt.
Les comptages indiquent moins de voitures qui traversent le centre et davantage de cyclistes, ajoute la Ville. Celle-ci avance des comptages du 8 novembre dernier (un mardi hors congé scolaire pour les deux communautés), le matin (entre 8h00 et 9h00) et en fin de journée (de 17h00 à 18h00).
Par rapport à un jour similaire un an auparavant (le 21 octobre 2021, un jeudi), il y a eu une diminution de 16 % du trafic automobile sur les carrefours de la Petite Ceinture (30 points de comptage), et de 19,2 % à l’intérieur du Pentagone (44 points de comptage).
Le changement vers moins de transit automobile à travers le centre semble donc se mettre en place. Il y a eu parallèlement une augmentation de la circulation à vélo aux mêmes points de comptage : +23 % à l’heure de pointe du matin, et +13 % à l’heure de pointe du soir, selon la Ville de Bruxelles.
Selon Wauters, le plan, qui a suscité de nombreuses critiques, s’est entre-temps imposé. « D’après les réactions des commerçants et des habitants, nous entendons dire que c’était difficile au début, mais que les gens se sont adaptés entre-temps », explique-t-elle. « Tout comme à Gand, où, au début, il y avait aussi beaucoup de résistance au plan de circulation », a déclaré la porte-parole.
Pourtant, plusieurs goulets d’étranglement locaux restent un problème. Prenez la rue Antoine Dansaert, par exemple, où il est particulièrement difficile de sortir de la ville à l’heure de pointe du soir. « Mais là, nous nous attendons à ce que le transfert modal se poursuive et conduise également à une diminution du trafic », déclare Wauters. D’autres goulets d’étranglement se produisent souvent sur l’avenue Pacheco et le Boulevard de Berlaimont et dans la rue des Sables voisine. Dans le quartier d’Anneessens, des problèmes se posent régulièrement dans la rue de la Verdure et la rue du Vautour.
Le prochain comptage aura lieu en avril ou mai.
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C'est vrai que à l'interieur du pentagone Il y a moins de trafic, et possiblement aussi sur la petite ceinture en heures creuses, mais en heures de pointe les embouteillages sur la petite ceinture sont terribles, aidés aussi par d'autres aménagements des communes environnantes comme Ixelles dans l'entourage de rue du trone. On peut avoir plus d embouteillages avec moins de voitures
Qui veut encore aller à Bruxelles ? On est bien mieux en périphérie.
Il est évident que, quand on ferme quasi complètement l'accès au centre de toute une zone, le trafic diminue dans toute la zone. Faut pas être écolo pour le comprendre. Ce qui n'est en revanche jamais évalué, c'est le degré de satisfaction de l'ensemble des usagers, y compris ceux qui ne peuvent plus s'y rendre...
"Visiteur". Dans un village de 300 habitants, peut-être. Dans une ville de 1.200.000, ...
Seule compte la satisfaction des électeurs directs.