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Elia Suleiman: «Je ne veux donner de leçons à personne»

Nouveau docteur honoris causa à l’UCLouvain, le cinéaste Elia Suleiman – celui qui eut un jour cette jolie formule : « la seule patrie c’est la mémoire » – nous parle d’humour, d’exil. Et de politique.

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 6 min

Parmi les trois nouveaux docteurs honoris causa distingués ce 16 février à l’UCLouvain se trouve un cinéaste réputé pour son originalité, Elia Suleiman, palestinien de cœur, israélien de nationalité. Né à Nazareth en 1960, il développe une œuvre profondément humaine, dans laquelle il se met souvent en scène au gré de ses pérégrinations où, dans sa quête identitaire d’errance en exil, la poésie rivalise avec le burlesque. Il nous a confié ses impressions à Louvain-la-Neuve.

Quand l’UCL vous a contacté pour vous offrir la distinction de « docteur honoris causa », qu’avez-vous pensé ?

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