Les Racines élémentaires de Claire Gibault: «La question d’être une fille ne s’est jamais posée. Je voulais être cheffe d’orchestre»
Claire Gibault est une des premières et rares femmes cheffes d’orchestre. « Je me suis sentie orpheline et pionnière », nous confie celle qui raconte aussi pourquoi elle a renoncé à l’ego pour privilégier le partage. Une anti « Tar ».

Lorsque la jeune cheffe monte en jupe sur la scène lors d’un stage en Italie, les garçons se mettent au premier rang pour la regarder diriger d’en bas. Lorsqu’elle devient cheffe à Lyon, ce sont les opérettes qu’on lui confie. La créatrice du concours « La Maestra » nous conte son combat obstiné pour l’égalité et le partage.
Vous ne seriez pas devenue ce que vous êtes si ?
Peut-être si je n’avais pas commencé la musique avec le violon, qui m’a fait découvrir la direction d’orchestre. J’étais le violon solo du petit orchestre d’élèves du Conservatoire du Mans, je suis montée sur le podium ensuite quand je remplaçais parfois le directeur du conservatoire. J’ai commencé en dirigeant presque ma famille – ma sœur et mon frère étaient dans l’orchestre, et les copains.

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