Bruno De Wulf (Confédération des betteraviers): «Sans néonicotinoïdes, les rendements subissent une perte jusqu’à 70%»
La filière de la betterave, et en aval celle du sucre, est au cœur de bien des incertitudes : prix fluctuants, néonicotinoïdes, moins de producteurs, réduction du bilan carbone, gestion des pulpes…


La filière de la betterave sucrière est en proie actuellement à bien des questions et des inquiétudes, en Belgique et chez nos voisins, eux aussi gros producteurs. Le 8 février dernier, les agriculteurs français, dont une majorité de producteurs-planteurs de betteraves, ont envahi Paris pour clamer leur mécontentement. En cause, l’interdiction définitive de l’utilisation des néonicotinoïdes sur les semences de betteraves, destinées à combattre le puceron responsable de la jaunisse. Décrétée le 19 janvier par la Cour de justice de l’Union européenne, cette interdiction était de mise depuis quatre ans, mais des dérogations étaient permises. Ce n’est plus le cas. Le point avec Bruno De Wulf, secrétaire général de la Confédération des betteraviers belges (CBB).

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
Tout est dit dans la phrase « on retire du marché sans alternative » en claire pour ce Monsieur ce qui importe, n est pas la dangerosité du produit mais l existence d une alternative.
ben oui, cela vous choque que des gens essayent de continuer à vivre de leur travail ?
L'agriculture Wallonne s'est toujours bien comportée et adaptée en tenant compte des nécessité de produire et de préserver. Le taux des nitrates dans les captages de hesbaye s'est amélioré par les nouvelles méthodes de cultures. Le danger de la folie règlementaire actuelle est digne d'Ecolo. On interdit avant d'avoir des solutions alternatives et constructive. C'est une politique destructive tant pour notre avenir que pour notre économie.
Les pesticides ne tuent pas que les abeilles mais toute la biodiversité, et donc au final les hommes. L agriculture est responsable a 80% de la perte de biodiversité et du réchauffement climatique, par la déforestation, le labour et les produits phytosanitaires. L arrêt d un des pire produit sur le marché est une excellente nouvelle. Et si le prix du sucre augmente, c est également une très bonne nouvelle pour la santé publique.
Maintenant c'est l'agriculture qui est responsable du réchauffement..mais oui mais oui..supprimons donc l'agriculture..