«Déjà vu»: «Occupy Wounded Knee», le combat oublié des droits civiques
Le 27 février 1973, des Amérindiens reprenaient les armes contre les Blancs à Wounded Knee, pour dénoncer un siècle de traités bafoués et de politiques racistes. Cinquante ans plus tard, les « Premières Nations » restent les parents pauvres de l’Amérique.


Le 27 février 1973, un groupe de 200 Oglala Lakota et activistes de l’American Indian Movement – le fer de lance du Red Power qui, du 20 novembre 1969 au 11 juin 1971, avait occupé l’île d’Alcatraz, au large de San Francisco – prenaient le contrôle de la localité de Wounded Knee, dans la réserve de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud. Un lieu hautement symbolique : le 29 décembre 1890, entre 200 et 300 de leurs ancêtres – dont nombre de femmes et d’enfants – y avaient été massacrés par un régiment du 7e de Cavalerie venu les désarmer.

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