La «bad bank» de Fortis réclame 5 milliards à Standard & Poor’s
Selon De Tijd, Royal Park Investments, créée en novembre 2008 pour accueillir les « crédits pourris » de Fortis Banque, dénonce des « notations défectueuses » de produits financiers liés au marché immobilier américain en 2006 et 2007.

Selon nos confrères du Tijd, Royal Park Investments (RPI), créée en novembre 2008 pour accueillir les « mauvais crédits » de Fortis Banque (des crédits structurés, ou CDO, liés au marché immobilier américain), réclame des dommages et intérêts de 5,1 milliards de dollars (soit 4,8 milliards d’euros) à l’agence de notation financière Standard & Poor’s.
La bad bank reproche à Standard & Poor’s des notations « défectueuses » (lisez : trop favorables) de huit crédits structurés dans lesquels la filiale de Fortis Banque installée dans les îles Caïmans avait investi en 2006 et 2007. Si ces notations avaient été réalisées correctement, Fortis n’aurait pas acquis ces produits, estime RPI.
Précisons que la bad bank – détenue par l’Etat belge, via la SFPI, l’assureur Ageas, légataire du groupe Fortis, et BNP Paribas, qui avait racheté Fortis Banque en 2009 – avait revendu son portefeuille d’actifs en 2013, mais poursuivi des actions judiciaires contre différentes institutions financières, notamment américaines.
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on peut toujours rêver...mais c'est surtout une bonne affaire pour les avocats