Paul B. Preciado: «Le cinéma est une philosophie matérielle, incarnée»
Le philosophe Paul B. Preciado fait ses débuts au cinéma avec « Orlando, ma biographie politique », un documentaire où il se raconte et où il raconte la société qui l’entoure. Dans les pas de Virginia Woolf.


J’ai une fiction politique dans la poche », dit-il lorsqu’il évoque sa carte d’identité. Si le ton semble gentiment provocateur au départ, c’est plutôt la douceur qui prévaut lorsque l’on rencontre Paul B. Preciado. La même que celle qui inonde son premier film, Orlando, mon autobiographie politique. Un récit où il fait sien celui de Virginia Wolf – Orlando fut pour lui une révélation lorsqu’il le découvrit à l’adolescence – pour raconter son autobiographie mais surtout un monde qui se rêve non binaire. Avec une touche punk, une grande sensibilité et un regard poétique sur la vie.
Figure majeure de la philosophie contemporaine, essentiel pour comprendre les mouvements féministes actuels et questionner les représentations genrées dans la société, celui qui est né Beatriz à Borgos en Espagne en 1970 a trouvé dans le cinéma un outil d’expression nouveau. Et d’une certaine manière plus accessible.
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