Une vision filtrée de soi: la chirurgie esthétique attire de plus en plus les jeunes
Repulper les lèvres, agrandir les yeux, affiner le nez, rebomber le fessier… A l’ère du « visage Instagram », de plus en plus de jeunes se tournent vers la médecine ou la chirurgie esthétique pour ressembler à leurs filtres. Avec des conséquences parfois désastreuses.


Des yeux de chat (« cat’s eyes » ou « fox eyes ») ourlés de cils interminables, un nez fin, des pommettes saillantes surmontant des joues creusées, une bouche pulpeuse, une mâchoire à angle droit, un corps en sablier structuré par un ventre plat, des seins généreux et des fesses rebondies… Cet idéal de beauté véhiculé sur les réseaux sociaux par les mannequins, influenceuses et autres starlettes de téléréalité a été défini par une journaliste du magazine américain The New Yorker comme «l’ère du visage Instagram».
Un diktat esthétique qui engendre une cohorte de sosies sur les réseaux sociaux, à grands coups de filtres et autres outils de retouche Facetune (70 € par an tout de même), mais aussi dans la vraie vie où les injections de botox et les coups de bistouri tournent à plein régime. Et ce, dès 18 ans à peine.

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