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Derrière les chiffres des féminicides, des visages et un continuum de violences contre les femmes

Deux femmes chaque mois perdent la vie parce qu’elles étaient des femmes. Derrière cette longue liste glaçante se dressent des meurtres d’une extrême violence et un problème sociétal de grande ampleur.

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Journaliste au service Forum Temps de lecture: 10 min

Elles s’appelaient Candice, Magali, Véronique, Madison, Ann… En 2022, elles étaient au moins 24 femmes en Belgique à perdre la vie parce qu’elles étaient des femmes. Elles sont déjà trois en ce début d’année, 183 depuis le début du comptage (non exhaustif) en 2017, qui s’appuie sur les cas qui ont été mentionnés dans la presse. Et derrière ce comptage insoutenable, mais essentiel pour prendre conscience de l’ampleur de cette manifestation de violences de genre, il y a des noms, des histoires, des vies, des victimes collatérales et indirectes. Mettre un visage sur un chiffre, des vies derrière des statistiques, montrer ce que les chiffres ne disent pas. Voilà justement l’objectif que s’est donné «  StopFéminicide », collectif qui se consacre à recenser les féminicides et leurs victimes sur son blog à travers un travail de veille médiatique en Belgique (lire par ailleurs).

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32 Commentaires

  • Posté par STORDIAU Pierre, mardi 28 février 2023, 12:19

    Franchement, je ne comprend rien à ces discussions "cosmétiques" (de terminologie; de genre; etc) : il y a une statistique ; claire; qui pointent une majorité de victimes ... qui sont des FEMMES . Quelles qu'en soit les explications ... =>Cela doit CESSER ! C'est tout et merci.

  • Posté par Dupont Vincienne, lundi 27 février 2023, 21:13

    Il faut être sérieux : personne n'a jamais perdu la vie "parce qu'elle était femme". Certaines ont perdu leur vie parce que leur compagnon était violent ou jaloux, d'autres parce que leur père, leur frère voire leur mère avait une mentalité d'un autre temps. Mais aucune n'a perdu la vie "parce qu'elle était femme".

  • Posté par Petitjean Marie-rose, mardi 28 février 2023, 8:20

    Vos exemples sont parfaitement choisis, Albert.

  • Posté par Dupont Albert, lundi 27 février 2023, 22:18

    Commentaire amusant de la part de quelqu'un de réactionnaire comme vous sur les sujets de société liés aux femmes (pourquoi d'ailleurs ce mépris de vos semblables?). Je vous pose une question: dans un couple composé d'"un "papa/une maman" où un homme tue sa compagne, ne la tue-t-il pas parce qu'elle doit rester "sa" femme? Dans le cas des crimes d'honneur familiaux, la "soeur" est une femme aussi. On ne voit JAMAIS de frère ou de soeur tuer son frère pour "laver l'honneur de la famille". A nouveau, la victime est toujours une femme. Oui, il existe une bien une forme d'homicide "réservé" aux femmes suite à leur sujétion aux hommes de leur entourage, et lequel est toléré voire approuvé dans certains milieux réactionnaires (ce qui crée de bizarres convergences entre extrême droite et islamisme, par exemple). Nier ce fait ne permettra pas d'en éliminer les causes (comme la masculinité toxique)

  • Posté par Braun Fernand, lundi 27 février 2023, 15:55

    J ai apprécié les interventions de mr Chalet Alain.C' est dans la recherche des causes PROFONDES que l' on trouve ,avec honnêteté intellectuelle, les "explications" d' événements sociologiques.Pas en donnant une définition "ad hominem" à ceux-ci.Le code pénal mis à jour par la commission parlementaire ne retiendra pas le terme "féminicide"mais confirmera l' homicide 'action de tuer un être HUMAIN.L' article du SOIR tourne autour du pot à ce propos.Pour faire avancer la cause légitime des victimes,l'attitude doctrinaire et partisane est sans effet.Voir les décisions du parquet de BXL dans cet esprit d' honnêteté intellectuelle.

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