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Anthony Moris: «Le mot crise n’a pas sa place chez nous»

L’Union a chaviré à Westerlo : 0 point sur 6 et 8 buts encaissés en 180 minutes.

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Temps de lecture: 3 min

Pour le spectateur dit neutre, ce fut un bon match. Enivrant. Spectaculaire. Indécis. Avec des buts. À Westerlo, on avait bien raison de faire la fête. Mine de rien, les Campinois se rapprochent du quarté de tête. Qui sait si finalement, ils ne pourraient pas mettre d’accord deux anciens champions en grillant la politesse à tout le monde.

Et l’Union ? Elle laisse s’envoler Genk tout en sentant le souffle chaud de l’Antwerp dans son cou. Après cinq mois passés sans connaître la moindre défaite, en voici deux en l’espace d’une semaine. Plus inquiétant, huit buts encaissés en 180 minutes.

Est-ce le signe d’un effondrement ? Anthony Moris répond autoritairement : « Nous traversons une période plus compliquée. Ça arrive. Je comprends que les chiffres interpellent. Cependant je ne me fais aucun souci au sujet de la motivation qui nous habite. Nous allons nous vider l’esprit. Nous remettre en question et analyser calmement la situation. Qu’on se le dise : le mot « crise » n’a pas sa place chez nous ».

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