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Télécoms, éco-chèques, permis de conduire… voici ce qui change le 1er mars

Plusieurs changements ont lieu à partir du 1er mars. « Le Soir » en fait le tour, sans toutefois être exhaustif.

Temps de lecture: 4 min

Les prix des examens du permis de conduire seront plus élevés en Wallonie dès le 1er mars. Cette augmentation concerne les permis A (moto), B (voiture) et G (véhicule agricole). Les permis de type C (camion) et D (autobus) ne sont pas concernés, leurs prix étant déjà indexés automatiquement chaque année.

Pour le permis B, le prix de l’examen théorique passe de 15 à 16 euros alors que celui de l’épreuve pratique passe de 36 à 40 euros. Le test de perception des risques passe également de 15 à 16 euros.

Au cabinet de la ministre de tutelle Valérie De Bue (MR), on précise que l’augmentation « répond à la demande du secteur pour pouvoir faire face aux nombreuses indexations des salaires et à l’augmentation des coûts énergétiques ». Ces prix n’avaient plus été indexés depuis 1998.

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Même si l’augmentation des prix des seuls examens théoriques et pratiques est moins élevée en Wallonie qu’à Bruxelles et en Flandre, le montant total à débourser pour décrocher son précieux sésame est toujours plus élevé en Wallonie que dans les autres Régions.

Le coût total des examens pratiques et théoriques s’élève à 56 euros en Wallonie contre 60 à Bruxelles et 65 en Flandre. Mais le candidat au permis de conduire dans le sud du pays devra aussi débourser 16 euros pour le test de perceptions des risques, lequel est gratuit ou inclus dans l’épreuve pratique ailleurs. Ce qui porte le total à 72 euros en Wallonie.

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Il existe aussi en Wallonie un test de capacité technique à la conduite permettant de se former seul à l’issue d’une formation de 20 heures en auto-école ou de trois mois en filière libre avec un guide. Ce dispositif n’existe pas ailleurs. Son prix grimpera, mercredi, de 60 à 67 euros.

Une liste actualisée pour les éco-chèques

L’utilisation des éco-chèques sera encore étendue à partir du 1er mars. Désormais, ces bons pourront également être utilisés pour l’achat de gros appareils électroménagers d’occasion (à l’exclusion des appareils hybrides), ou de tout produit portant le label FSC ou PEFC, qui représente une gestion durable des forêts.

Il sera également possible de payer une place de stationnement ou un abonnement à un parc à vélos avec des éco-chèques. L’extension a été approuvée par le Conseil national du travail (NAR), qui comprend les partenaires sociaux.

La liste actualisée des produits et services est contenue dans une nouvelle convention collective, qui prendra effet le 1er mars 2023. La liste est régulièrement complétée, par exemple en fonction de l’évolution du marché ou de nouvelles connaissances écologiques.

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Jusqu’à présent, on pouvait déjà acheter de petits appareils électriques d’occasion avec des éco-chèques, mais pas, par exemple, une machine à laver ou une tondeuse à gazon. A partir du mois prochain, cela sera possible pour tous les électro d’occasion. On accorde désormais plus d’attention au cycle de vie complet, en tenant compte du fait que la fabrication ou l’importation d’un nouveau produit coûte également de l’énergie, affirme le syndicat chrétien ACV dans son magazine mensuel. La location d’appareils et d’outils peut également se faire avec des éco-chèques à partir de maintenant.

A partir du 1er mars, tous les produits portant un label FSC ou PEFC pourront également être achetés avec des éco-chèques. Donc pas seulement des produits en bois ou en papier, mais aussi en bambou ou en caoutchouc naturel.

En rendant accessible aux éco-chèques une place dans un parking à vélos gardé dans les gares ou les centres-villes, par exemple, les partenaires sociaux veulent encourager l’utilisation de la bicyclette, éventuellement en combinaison avec les transports publics. L’achat d’un vélo ou d’un ticket de transport public était déjà possible grâce aux éco-chèques.

La liste complète des produits et services qui peuvent être achetés avec des éco-chèques est disponible sur www.myecocheques.be.

Voo déploie l’Internet ultra-rapide à Namur

Du côté de chez Voo, l’opérateur annonce le déploiement de son offre Giga dans la province de Namur. Les clients de l’opérateur ont ainsi accès désormais à des débits de téléchargement pouvant grimper jusqu’à 1 Gbps. « Namur marque une nouvelle étape importante qui nous rapproche de notre but : permettre d’ici fin 2023 à un client sur deux en Wallonie et partout à Bruxelles de surfer à la vitesse du GIGA », explique l’opérateur. Bien entendu, l’offre est réservée aux clients qui y sont éligibles. Autrement dit, aux titulaires d’une formule GIGA rapide. Les autres doivent composer avec les 200 Mbps proposés par l’opérateur.

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A noter que si vous voulez savoir si vous êtes concernés par l’offre GIGA de VOO, il vous suffit de vous rendre sur le site, sélectionner une offre, et cliquer sur « Vérifier la vitesse disponible à mon adresse ».

Jusqu’à 8,5 Gbps chez Proximus

Proximus propose de son côté une nouvelle formule d’internet ultra-rapide, avec l’« Ultra Fiber », qui permet un téléchargement jusqu’à 8,5 Gbps et un upload jusqu’à 1 Gbps.

Il s’agit tout simplement de la formule la plus rapide. Attention toutefois, s’y abonner impliquera un coût additionnel de… 42€ par mois tout de même, en supplément.

De tels débits n’ont toutefois pour l’instant que peu d’intérêt pour les consommateurs pour le moment. Il faudra en effet attendre l’arrivée de streams en 8K pour véritablement y trouver un intérêt.

 

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