Festival «En roue libre»: le goût du voyage à bicyclette

Je prêche vraiment pour ce mode de voyage parce que ça offre une grande liberté. On peut changer d’avis comme de chemise, à chaque minute. Et la condition physique ne devrait être une contrainte pour personne, parce qu’à vélo, quand tu es fatigué, tu t’arrêtes. Chacun fait avec ses propres limites. » Gaspard Touwaide est un convaincu du voyage à bicyclette. Cet ingénieur civil de 30 ans devait partir tenter une nouvelle expérience professionnelle en Nouvelle-Zélande avec sa compagne, Fanny Moreau, prof, mais le covid en a décidé autrement. Alors le couple a « rebattu toutes les cartes de son projet de voyage » et a opté pour un moyen de transport permettant plus de flexibilité : le vélo. Bien équipés, ils ont quitté Bruxelles en août 2021, en direction de l’Asie centrale. Ils sont revenus 400 jours plus tard, avec environ 16.000 km dans les pattes, après une traversée du continent qui les a menés jusqu’à Katmandou, au Népal.