L’inflation dans l’alimentation, une affaire indigeste pour tout le monde
Les prix des denrées continuent à s’emballer. Un effet retard qui, en moyenne, n’engraisse pas déraisonnablement les marges des producteurs et des distributeurs.


Déplaisant, voire inquiétant pour les clients de supermarchés, de boulangers, de fromagers, de bouchers : alors que les prix de l’énergie poursuivent leur chute après leur hausse insensée de l’an dernier, les produits alimentaires, eux, continuent à se renchérir, comme l’indiquent les chiffres de l’inflation de février publiés lundi par Statbel. Entre le mois dernier et le deuxième mois de 2022, les tarifs alimentaires (boissons alcoolisées incluses) ont grimpé en moyenne de 16,12 %, contribuant ainsi à près de la moitié (3,06 points) de l’inflation totale (6,62 %). Certaines denrées sont particulièrement touchées, comme les œufs (+38,6 %), le lait entier (+33,5 %), les huiles hors olive (+32 %) ou encore les farines (24,2 %).

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
La guerre profite toujours aux profiteurs de guerre...
Les multinationales de l'agroalimentaire........