«Après l’orage»: élargir le socle de culture scientifique
Expliquer la science au grand public, c’est non seulement susciter des vocations, mais c’est aussi attiser sa curiosité et lui permettre d’aiguiser son esprit critique. La démocratie ne peut qu’en sortir gagnante.


Durant près de deux ans, experts dans différents champs scientifiques se sont succédé sur les plateaux de télévision, à la radio, dans la presse pour tenter d’expliquer ce qui se déroulait, donner leur avis sur les évolutions à venir et contribuer au débat public sur la pandémie. Données et résultats issus de la démarche scientifique n’avaient jamais été autant au centre des vies de chacun et en permanence à l’avant-plan de l’actualité.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
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Posté par Chalet Alain, lundi 6 mars 2023, 11:09
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Posté par Ernotte Sébastien, lundi 6 mars 2023, 10:48
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Posté par Raspe Eric, lundi 6 mars 2023, 8:38
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Posté par lambert viviane, dimanche 5 mars 2023, 20:46
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Posté par noel lelon, dimanche 5 mars 2023, 20:29
Plus de commentairesMarius Gilbert a raison. D'ailleurs nous consacrons bien trop de temps à nos élucubrations wokistes et prétendument progressistes: prendre un peu de ce temps pour nous intéresser à la science et à la démarche scientifique serait bénéfique pour toute notre société.
Ah bon, nous n avions pas remarqué.... ""Beaucoup ont ainsi découvert qu’en science, il faut composer avec des niveaux de certitude variables, que les savoirs évoluent, qu’il est parfois possible de donner des interprétations différentes à des mêmes données, bref, que la science, loin d’être figée et univoque sur toutes les questions"" #scandalevaccinal
Outre le fait que la recherche elle-même est chronophage, que l'enseignement l'est tout autant si pas plus, monsieur le Professeur Gilbert omet d'insister également sur le temps passé pour assurer le financement aléatoire de cette recherche et le suivi de celui-ci quand on a la chance de l'avoir obtenu. Comme il n'y a que 24 heures dans une journée, même avec la meilleure volonté du monde, trouver du temps pour vulgariser son activité n'est pas évident et reste illusoire. Certes c'est l'utopie qui fait bouger le monde. Cependant, le caractère de plus en plus mercantile de celui-ci en accentue la masse et l'inertie au point qu'il n'est presque plus raisonnable de vouloir le faire bouger.
Cher Professeur, lâchez prise et "sortez de votre zone de confort " (Quelle expression atroce!). Engagez-vous dans l'enseignement permanent qui manquent foutrement de volontaires. Ne comptez pas sur les politiques pour réaliser vos rêves. Définissez vous-même le contenu et les objectifs de la mission que vous souhaiteriez mener. Quittez la solitude du chercheur de fond et l'enseigement universitaire qui n'est plus ce qu'il était. Vous aurez compris, cher Professeur, que je vous chambre doucement...ou peut-être pas. Il y a une personne bien sympathique qui nous délivre déjà un "Gai savoir" , en se référant toujours à la démarche scientifique, en poussant notre réflexion et en nous faisant douter : Patrice Goldberg ( Mr Science de la RTBF). Toute la famille peut regarder "Matière grise" avec le même bonheur. Les opportunités ne manquent pas d'instruire les autres. ..encore faut-il que les autres le souhaitent. Alors, bon vent dans la réalisation de vos aspirations.
Vous aurez sans doute observé aussi l’extrême indigence de la culture scientifique de l’écrasante majorité des journalistes qui s’embourbent dans des contradictions et des explications incomprises et incompréhensibles avec désinvolture quand ielles abordent un sujet à composante scientifique. Dans la sphère politique, vous avez peut-être lu dans le Soir se ce w-e, l’interview du sieur clarinval. Il se proclame connaisseur de l’énergie nucléaire et y parle des ’”micro-fissures d’hydrogène” (sic). Au secours.