Après près de 15 ans de négociations, le monde s’accorde pour mieux protéger les océans
Un traité international conclu dimanche à New York encadrera les activités humaines en haute mer et permettra la création d’aires marines protégées.


Le soulagement était, dimanche, à hauteur des attentes. Après près de 15 ans de négociations, plus d’une centaine de pays du monde ont fini par se mettre d’accord sur un traité international visant à protéger la haute mer. Seule la partie des mers et des océans se trouvant à l’intérieur de la zone économique exclusive des 200 miles marins (370 kilomètres) faisait jusqu’à présent l’objet de toutes les attentions, tant sur le plan environnemental que pour les conditions d’exploitation. La « Haute mer » – en jargon, le territoire « au-delà de la juridiction nationale » – était de son côté une sorte de Far West où seul régnait le droit maritime. Sur ce territoire qui couvre 60 % de la surface des océans, il importait de fixer quelques règles. Les mers sont fragiles, les atteintes à la biodiversité se multiplient et les appétits commerciaux s’aiguisent.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
15 années de discussions pour arriver à un accord ,15 autres pour le mettre en pratique (ou plus) .Déjà pollues par les métaux lourds et plastiques dont les quantités ont encore augmente en 2022 ,les océans seront déjà irrécupérables et impossible de les dépolluer. Comme toujours les politiques ont une guerre de retard , ils attendent qu'une catastrophe arrive pour commencer à discuter des solutions pour y remédier.
Promesses...Quelle sera la réalité. Fallait-il vraiment quinze ans pour décider de cela ?