Catherine Ringer: «Mon père était curieux comme un grand esprit de la Renaissance»
La chanteuse Catherine Ringer met aux enchères une centaine d’œuvres de son père, le peintre français Sam Ringer. Elles s’exposent cette semaine à Bruxelles chez Bonhams Cornette de Saint Cyr.


Un inventif, un ingénieux, un touche-à-tout, peintre, sculpteur, graveur, né de père inconnu en Pologne en 1918, élevé par sa grand-mère, étudiant aux Beaux-Arts de Cracovie, happé par les nazis, rescapé de neuf camps de concentration – Auschwitz, Gross-Rosen, Buchenwald, Theresienstadt… –, malade, débarque à Montmartre, pauvre, réfugié, peint sur de la toile à matelas, rencontre Jeannine, l’épouse, ont deux enfants, dont l’une s’appelle Catherine.
Du Zola. Pure souche. Et pourtant, « cette histoire dramatique, ce n’est pas ce qu’on voit dans sa peinture, au contraire, explique la chanteuse Catherine Ringer. Il a encensé la vie, les couleurs et m’a transmis sa force. »

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire