«L’Afghanistan a plus que jamais besoin de ses journalistes»
A l’initiative des Affaires étrangères belges, « Le Soir » a reçu trois journalistes afghans. Leurs témoignages précieux rappellent le rôle essentiel joué par une presse libre.


Quand les talibans ont pris le contrôle de Kaboul, le 15 août 2021, j’ai tenté de poursuivre mon travail pour Radio Free Europe et Radio Azadi de chez moi, sans wifi, avec mon téléphone », raconte, dans un français encore un peu hésitant, Firuza Azizi, 25 ans, qui avait reçu en 2018 le prix de la Meilleure journaliste afghane. « C’était compliqué et dangereux. Comme j’étais en contact régulier avec l’ambassade de France, j’ai eu, le 26 août, la possibilité d’embarquer dans un avion militaire pour la France, où j’ai obtenu rapidement l’asile. Nos parents étant décédés, mes deux petits frères ont pu me rejoindre, mais mes deux frères aînés sont toujours en Afghanistan, et les talibans ont mis l’un d’eux en prison : j’espère vraiment qu’il pourra être libéré ».

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