La Commission annonce le retour du corset budgétaire
La Commission formulera en mai des recommandations pour chaque Etat membre. Mais la trajectoire est donnée : le retour des déficits sous les 3 % à moyen terme. Et un ratio d’endettement en baisse.


A la fin de l’année, la « clause dérogatoire générale » qui avait permis de suspendre l’application des règles budgétaires européennes sera désactivée. En 2024, les Etats membres de l’Union devront donc réenfiler le corset budgétaire, dont ils avaient été exemptés face à la pandémie, puis à la guerre en Ukraine.
Mais sur base de quelles règles devront-ils, cet automne, établir leur budget pour l’an prochain ?
La Commission a proposé, en novembre dernier, un projet de réforme de la gouvernance budgétaire. Mais il n’est pas certain que les discussions, toujours en cours avec les Etats, aboutissent en temps utile à un nouveau cadre budgétaire – bien que l’exécutif européen promette de déposer une proposition législative à la fin de ce mois.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Tous les économistes (intelligents) et tous les gens (intelligents) voient bien pourquoi ce critère de 3% du PIB est absurde, ridicule, délétère, dangereux. C'est un critère de petit-bourgeois, qui pensent que l'Etat est comme leur ménage de minable, et qui ne comprennent même pas la différence entre le budget de l'Etat et le PIB. Au secours, Keynes ! Fais-leur comprendre que diminuer les dépenses publiques DIMINUE le PIB, et donc que le pourcentage ne veut rien dire !!!