Peter Praet (ex-BCE): «Poutine n’attend qu’une chose: que la guerre en Ukraine déstabilise financièrement l’Europe»
L’inflation est encore sous-estimée, souligne l’ancien économiste en chef de la Banque centrale européenne, et il prévient : toute erreur de politique monétaire représente actuellement un risque réel.
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Si Peter Praet ne siège plus au directoire de la Banque centrale européenne (BCE) depuis 2019, l’intérêt pour ses interventions sur la politique monétaire ne faiblit pas. L’ancien économiste en chef de la BCE est un analyste, commentateur et conférencier très demandé.
La persistance de l’inflation dans la zone euro a surpris les observateurs. C’est surtout l’inflation de base qui s’est accélérée, un signe que les hausses de prix se durcissent. Il semble établi que la BCE décidera d’une hausse des taux lors de sa prochaine réunion. Combien d’autres suivront ?
Je ne sais pas. Personne ne le sait. Mais le taux directeur peut encore atteindre 4 % cette année. Ça n’a rien d’aberrant. Actuellement, il est à 2,5 %. La question clé sera alors de savoir combien de temps il se maintiendra à environ 4 %.

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"La frénésie de dépenses en politique est inquiétante". Normal, les politiciens veulent faire plaisir au peuple, ce qui n'est qu'un des nombreux signes de la décadence dans laquelle nous sommes en train de sombrer. Bah, à part le progressisme et le wokisme, plus rien n'importe;;;
C’est déjà quasi le cas non? Pendant ce temps, notre ´ allié’ fait tourner sa planche à billets jour et nuit car on a décrété que sa monnaie est la référence.