Avec Dutourd, remarques aigre-douces sur un «vieux bocal à cornichons»
On peut célébrer avec le rire, c’était le pari de l’académicien Jean Dutourd lorsqu’il évoquait l’Académie française.


Une élection à l’Académie française fournit toujours prétexte à persiflages, et cette fois-ci plus que tout autre puisque les éditions Le Cherche Midi viennent de rééditer en petit format L’Académie par un des 40 qu’avait signé en 2009 le féroce Jean Dutourd (1920-2011), lui-même locataire du fauteuil 31 de 1978 jusqu’à la fin de sa vie.
S’il évoque « une glorieuse maison de retraite » et explique finement pourquoi l’habit vous maintient vert, il se refuse à adopter l’image de Barbey d’Aurevilly qui en son temps tenait la Coupole pour « un bocal de vieux cornichons ». « Jugement doublement injuste », relève Dutourd « car les cornichons du bocal s’appelaient alors Vigny, Musset, Lamartine, Thiers, Sainte-Beuve, Mérimée, etc. »
Pourtant Dutourd ne peut résister à reprendre un quatrain du XIX ou XXe siècle :
« Coupole en forme d’éteignoir

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