Les joueurs de l’Union Saint-Gilloise frustrés à Berlin: «On avait tout en main pour gagner»
Alors qu’elle a pris trois fois l’avance par Victor Boniface (28e, 72e) et Yorbe Vertessen (58e), l’Union Saint-Gilloise a partagé l’enjeu 3-3 à l’Union Berlin lors du match aller des huitièmes de finale de l’Europa League.

C’est un mélange de sentiments qui envahissaient les joueurs saint-gillois au terme de la rencontre. « Il y avant tout de la fierté d’avoir pu proposer cette prestation aujourd’hui, au niveau du défi physique, de l’organisation ou encore de la reconversion. Autant de caractéristiques qui font partie de notre jeu. Mais il y a aussi de la frustration car on avait tout en main pour gagner. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’on jouait contre une très bonne équipe, troisième en Bundesliga », reconnaissait Anthony Moris, le portier saint-gillois auteur de plusieurs parades de grande classe, mais qui s’est aussi retourné à trois reprises. « Cela fait partie du jeu. Sur le premier but, le coup franc passe à travers le mur. Sur le second, je repousse le penalty dans les pieds de l’attaquant. Et sur le troisième, le ballon est dévié. »
Les Unionistes, eux, auront fait preuve d’une insolente efficacité en contre-attaque, marquant sur trois de leurs quatre tirs cadrés. « Je me suis régalé depuis mon but. Même si c’était loin, j’ai tout vu car j’avais mis mes lentilles », sourit encore le gardien. « Plus sérieusement, c’était le plan, de repartir vite car on savait qu’ils n’étaient pas les plus rapides derrière, et qu’avec la vitesse de Boniface et Vertessen, il était possible de faire quelque chose. »
L’Union, qui sortait d’une période plus compliquée, n’a donc pas joué petit bras à Berlin, se portant vers l’avant dès que l’occasion se présentait à elle. « C’était caractéristique du football belge ces dernières années, que des équipes arrivent à ce stade de la compétition et aient un peu peur, pensent à défendre. Mais il faut toujours y croire à 100 %. Nos histoires individuelles nous rappellent de plus que tout est possible dans le foot. Qui aurait cru il y a quelques années, sachant d’où on vient, qu’on se retrouverait ici aujourd’hui ? »
Quant à savoir qui partira favori jeudi prochain lors du retour au Lotto Park ? « On a toujours autant de chances que Berlin. Car malheureusement, les buts à l’extérieur ne comptent plus double. J’espère en tout cas qu’il y aura la même intensité et autant de spectacle. »
« Il y a même un peu de colère »
Dans le chef de Nieuwkoop, l’auteur d’une folle chevauchée sur son flanc droit à la 72e minute, ponctuée par un véritable caviar à Boniface, les sentiments étaient également ambivalents au moment de livrer son analyse du match. « Il y a de la déception. Et même un peu de colère. Mais à un moment donné, l’émotion retombe. Et on se rend compte que c’est un bon résultat, je ressors donc de cette rencontre avec des sentiments mitigés. »
Le Saint-Gillois était surtout conscient d’avoir tenu la dragée très haute à une équipe du top en Allemagne. Et ce, dans des conditions peu évidentes. « Nous sommes parvenus à forger un résultat contre un adversaire très compliqué à manier, et dans un environnement difficile, en déplacement », confirme l’infatigable ailier néerlandais. « Nous avons bien contré leur plan de bataille. Nous de
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