Accueil Les racines élémentaires

Les Racines élémentaires de Ginette Kolinka: «J’ai connu l’horreur mais je peux crier que j’ai eu une vie heureuse»

A 98 ans, Ginette Kolinka se rend encore dans les écoles pour témoigner de l’horreur nazie. Mais de ses douleurs, la « passeuse de mémoire » a fait une force. Celle d’aimer la vie. Son fils Richard, batteur de Téléphone, est son plus grand bonheur.

Article réservé aux abonnés
Envoyée permanente à Paris Temps de lecture: 7 min

Sur la porte d’entrée de son appartement, elle a collé un petit mot : « La Madame se faisant vieille et les oreilles suivant le même chemin, sonnez deux ou trois fois. Signé : J net ». A 98 ans, Ginette Kolinka n’a pas perdu ni l’espièglerie ni l’humour. Face à l’horreur qu’elle a traversée, c’est comme une ode à la vie.

Je ne serais pas devenue qui je suis si…

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

1 Commentaire

  • Posté par Vanderbist Claude, samedi 11 mars 2023, 16:11

    Madame, j’ai été très touché par votre témoignage. Mon pèlerinage à Auschwitz-Birkenau, en 2005, m’a laissé de profonds souvenirs de ces camps ternes et lugubres que nos accompagnateurs, anciens déportés (Paul Halter, Jacques Rotenbach, Paul Sobol, Henri Kichka, Marie Pinhas, aujourd’hui décédés) s’efforçaient de nous dépeindre à l’époque de leur « plein rendement » sous la neige et le froid. Le jour de notre visite à Birkenau, à la fin du mois de mars, il faisait bon. Le ciel était serein, l’air très doux. Au pied de l’escalier en ruine du Crématoire II, Henri Kichka nous parlait de la « sélection » le long la rampe ; devant le Zentralsauna , Paul Sobol nous expliquait la déshumanisation des Häftlinge (prisonniers) devenus des Stücke (pièces). Mais comment exprimer l’inexprimable ? Elie Wiesel écrivait « Seuls ceux qui ont connu Auschwitz savent ce que c’était. Les autres ne le sauront jamais. Au moins comprendront-ils ?... » Je vous présente mes respects, Madame Kolinka.

Aussi en Les racines élémentaires

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs