François, dix ans de papauté et tant de travaux inachevés
A l’heure du bilan, les observateurs attribuent à François une habileté certaine à renouer avec la « base », mais aussi une difficulté à afficher des réalisations concrètes.


Il y a dix ans, le 13 mars 2013, François prenait place sur le trône de Saint-Pierre. Il remplaçait Benoît XVI qui venait de causer la surprise en démissionnant.
Il y a le passif. François a hérité d’une Eglise en mauvais état, minée par les affaires et le délabrement moral. Les luttes intestines étranglaient la curie romaine, les scandales financiers éclaboussaient le Vatican, les affaires de pédophilie salissaient l’image du clergé et partant de toute l’institution.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Hé oui, vendre inlassablement depuis plus de 2000 ans du rêve n'est pas toujours une tâche particulièrement aisée.
@Collin : Là, je vous rejoins. Car les religions, quelles qu'elles soient, peuvent être considérées comme l'opium des peuples. Et il est évident que les drogues, de même que les toutes les tentatives de manipulation des esprits, ne peuvent mener à un bon épanouissement intellectuel de l'individu.
Du rêve? Rien de plus cauchemardesque que l'idée de vie éternelle.
Peu auraient le courage et l'humilité de porter le fardeau de sa fonction. Lui l'a et c'est remarquable. L'Église est l'état le mieux informé au monde : ses pleurs quand il parlait récemment de la guerre en Ukraine ont montré sa grande humanité. Je crois qu'il réforme l'institution en profondeur même si les résultats tardent à être visibles. Qui pourrait aller plus vite que lui, tant la tâche est immense ?
Et un toujours un rôle secondaire pour les femmes. Le lourd héritage des religions abrahamiques.