Devenir tatoueuse, un rêve trop longtemps reporté
D’origine haïtienne, Florence vit en Belgique depuis son plus jeune âge. Ce qui ne l’a pas empêchée de galérer pour obtenir un prêt de 3.000 euros à la banque, victime d’un « cliché », dit-elle. Elle s’épanouit désormais en créant ses tatouages, donnant vie à sa passion pour le dessin.


Obtenir du financement : la clé de tout projet entrepreneurial, même si la somme à mobiliser n’est pas nécessairement importante. En l’espèce, Florence Vueghs n’avait besoin que de 3.000 euros pour lancer son salon de tatouage. « Mais j’ai rapidement compris, en me rendant à la banque, que ce ne serait pas facile », dit-elle. « Il y a des clichés qui ont la vie dure. »
Le cliché, en l’espèce, est à ses yeux celui de la couleur de peau. « J’ai été adoptée toute jeune, mon nom de famille est 100 % belge, mais je ne peux évidemment pas cacher mes origines haïtiennes », dit-elle. « Or, c’est bel et bien sur cette base qu’on me posait des questions relatives par exemple… à ma connaissance du français, alors que je vivais en Belgique depuis près de 40 ans. »

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire