Milan-Sanremo: dans la roue d’Arnaud De Lie sur le parcours de la Primavera (photos et vidéo)
Nous avons suivi l’Ardennais dans la reconnaissance du premier Monument des classiques. Ou plutôt tenté de le suivre car cela va vite, fort et ça caracole !

Il régnait un parfum de printemps sur la Riviera dei fiori, voire carrément d’été à la vue des plages bondées d’audacieux baigneurs, car les vagues poussées par un vent de mer surfaient avec violence sur les galets. C’est donc avec un sourire tellement large qu’il reliait ses deux oreilles que le jeune Arnaud De Lie, en phase finale de ses 20 printemps (il passera le cap de ce qu’on appelait jadis la majorité ce jeudi 16) serra ses chaussures au pied du Capo Berta à Diano Marina, l’endroit choisi pour la dernière reconnaissance du final de la Primavera, un mois après l’avoir découvert à l’issue de l’Etoile de Bessèges.
« À l’époque, j’avais été frappé par la dangerosité des conducteurs. J’ai été frôlé plusieurs fois. Ils sont nerveux au volant par ici ! » De fait, au gré des montagnes russes qui servent de parasols au littoral, la mission du cycliste est bien âpre. Les scooters caracolent par l’image et surtout le son sans se soucier des dangers. Les triporteurs inondent la chaussée d’une fumée irrespirable à 25 km/heure, sans parler des autochtones qui sortent de leur garage sans regarder, comme si la route leur appartenait.

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