Elisabeth, l’apprentissage royal
Les parents de la princesse héritière cherchent le subtil équilibre entre nécessaire écolage royal et jeunesse protégée. Mais il est temps d’engranger de nouvelles expériences.


Philippe a appris le métier de roi des Belges « sur le tas », si l’on ose écrire. Un peu formé au départ par Baudouin et divers spécialistes, mais pas « pris par la main » par son père lorsque celui-ci monte sur le trône en 1993 après le décès inopiné de son frère. Devenu Roi voici bientôt dix ans, Philippe, avec Mathilde, a voulu un autre, un vrai, écolage pour son héritière de fille.
Alors, depuis l’enfance, par petites touches, Elisabeth apprend.
Apprend à 7 ans à dire quelques mots (enregistrés) pour l’inauguration de la station polaire qui porte son nom.
Apprend à (quasi) 10 ans à prononcer un mini-discours en néerlandais pour l’ouverture de l’Hôpital des enfants princesse Elisabeth à Gand.
Apprend à (quasi) 13 ans à s’exprimer publiquement dans les trois langues nationales, lors d’une commémoration de la Première Guerre mondiale.

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Une visite de travail, quelle hypocrisie !...Elle se paye tout simplement de très belles et chères vacances sur le dos des contribuables et ce, en avion privé !
Une visite de travail, quelle hypocrisie !...Elle se paye tout simplement de très belles et chères vacances sur le dos des contribuables et ce, en avion privé !
On apprécierait ~ et c'est un euphémisme ~ que les comparaisons avec la Reine Elisabeth, épouse du Roi Albert Ier prennent fin. Les pouvoirs et privilèges de la famille royale belge ont été abrogés et tant pis si Madame Matilde a un peu de mal à l'admettre. Le palais veillera donc à ce qu'Elisabeth connaisse parfaitement les limites de sa fonction, ses devoirs et obligations.
Ah, que le monde serait merveilleux si tous nos jeunes studieux, travailleurs et méritants. pouvaient bénéficier des mêmes privilèges que ceux des élites et des "sang bleu" tels que définis au niveau de l'égalité des chances dans Wikipédia.
tiré de Wiki : L’égalité des chances est une exigence qui veut que le statut social des individus d’une génération ne dépende plus des caractéristiques morales, ethniques, religieuses, financières et sociales des générations précédentes, mais uniquement du service qu'ils peuvent apporter à la société, voire à la civilisation. On retrouve là l'article 1 de la déclaration des droits de l'homme : « Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune »1.