La Corée du Nord tire deux missiles balistiques, selon Séoul
Dimanche, Pyongyang a lancé deux missiles de croisière depuis un sous-marin, à la veille du début des exercices conjoints entre Séoul et Washington.

La Corée du Nord a tiré mardi deux missiles balistiques de courte portée, a annoncé Séoul au lendemain du coup d’envoi des plus importantes manœuvres conjointes avec les États-Unis depuis cinq ans.
« Nos militaires ont détecté deux missiles balistiques de courte portée tirés en direction de la mer de l’Est depuis la zone de Jangyon dans la province de Hwanghae du Sud entre 07h41 (22h41 GMT) et 07h51 », a déclaré l’état-major interarmées dans un communiqué, en référence à l’étendue d’eau également connue sous le nom de mer du Japon.
« Nos forces armées ont renforcé leur surveillance et leur vigilance en prévision d’autres lancements, tout en se tenant prêtes à intervenir dans le cadre d’une coopération étroite entre la Corée du Sud et les États-Unis », a-t-il ajouté.
Dimanche, Pyongyang a lancé deux missiles de croisière depuis un sous-marin, à la veille du début des exercices conjoints entre Séoul et Washington baptisés « Freedom Shield », qui doivent durer au moins dix jours et se focalisent sur « l’évolution de l’environnement de sécurité » due à l’agressivité redoublée de la Corée du Nord, ont déclaré les alliés.
Pyongyang a affirmé que ce lancement visait à vérifier ses « moyens de dissuasion nucléaire dans différents espaces », tout en critiquant les exercices entre les deux alliés.
Ce type de manoeuvres, destinées selon les deux alliés à lutter contre les menaces croissantes de Pyongyang, suscitent l’ire de la Corée du Nord. Elle les considère comme des répétitions générales à une invasion de son territoire et promet régulièrement une action « écrasante » en réponse à ceux-ci.
L’armée sud-coréenne a indiqué que ces exercices impliqueraient « des procédures de temps de guerre pour repousser de potentielles attaques nord-coréennes et mener une campagne de stabilisation dans le Nord ».
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Et pendant ce temps-là, la Chine "s'inquiète de la stabilité" de la région Asie-Pacifique parce que les Australiens s'inscrivent dans un partenaria avec les USA et le R-U. On se demande en effet bien pourquoi les Australiens se méfient quelque peu de leurs proches voisins. Un peu comme on cherche les raisons des Suédois et des Finlandais pour adhérer à l'Otan... Le jour où un des jouets de ce Basam Damdu tombera accidentellement" sur Tokyo ou ailleurs, il sera trop tard. Toute cette poudrière asiatique, de Moscou à Pékin en passant par Pyongyang partira en chaleur et lumière juste après avoir lâché ses oiseaux vers les principales cités occidentales. Et là, adieu Berthe ... Retour dans une soupe primordiale atomique.
D'autant que le pays ermite qu'est la Corée du Nord (118ème PIB au monde, derrière le Botswana) n'aurait jamais pu envisager un programme nucléaire militaire sans l'appui et le financement de la Chine. Ces menaces perpétuelles des Nord-Coréens ne pourraient être proférées sans l'aval de Pékin.