Procès des attentats de Bruxelles: premier témoignage d’une victime de la station Maelbeek ce mardi

La journée de mardi au procès des attentats à Bruxelles du 22 mars 2016 sera marquée par la poursuite des témoignages des victimes de l’aéroport. Ceux-ci seront toutefois entrecoupés par le premier récit d’une victime de l’attaque à la station de métro Maelbeek.

L’attention devrait par ailleurs également se porter sur les fouilles à nu auxquelles sont soumis les accusés détenus. La question, en début d’audience, sera en effet de savoir si les intéressés auront ou non été soumis à une fouille à nu avec génuflexion après l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles rendu lundi interdisant le recours à une telle pratique. Celle-ci est illégale, a jugé la cour, qui a enjoint l’Etat belge à faire cesser cette pratique, jugée contraire à la Convention européenne des droits de l’homme. La pose de lunettes aveuglantes n’est, elle, plus permise que de manière limitée.

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Dans une réaction lundi en fin d’après-midi, le cabinet du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) a d’ores et déjà fait savoir que cet arrêt mettait fin à la procédure de fouilles à nu avec flexion du genou mais pas à la fouille à nu en tant que telle.

Brussels Airport et station Maelbeek

Les premiers témoins à venir à la barre mardi matin seront ensuite Barend Cochez, coordinateur du laboratoire de la police judiciaire fédérale, et Karel Vastesaeger, responsable de la DR6, l’unité criminelle de la police judiciaire fédérale. Ils étaient déjà venus devant la cour d’assises fin décembre pour expliquer, photos crues à l’appui, quelles avaient été leurs premières constatations à leur arrivée à Brussels Airport.

Absents lors de la séance de questions-réponses aux témoins qui se sont succédé à la barre durant l’exposé des enquêteurs et des juges d’instruction, ils pourront répondre aux interrogations éventuelles du ministère public, des parties civiles et de la défense.

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Les témoignages des parties civiles victimes de l’attaque à Brussels Airport reprendront ensuite avec notamment celui de Sylvie Ingels, qui revenait de voyage le 22 mars 2016 et qui se trouvait dans le hall des départs au moment des deux explosions.

Suivront ensuite plusieurs autres parties civiles, dont Orphée Vanden Bussche. Cette femme sera la première victime de l’attaque dans la station de métro Maelbeek à venir s’exprimer à la barre. Pour des raisons psychologiques, elle ne se sentait pas capable de venir au moment où elle avait été initialement convoquée et a demandé à pouvoir anticiper son témoignage.