Un nouveau train international va circuler en Belgique
Le « train des trois pays » circulera toutes les heures entre Liège, Maastricht et Aix-la-Chapelle.

Le « train des trois pays » Liège – Maastricht – Aix-la-Chapelle, annoncé depuis des années, circulera finalement en Belgique en décembre. Les ministres compétents des trois pays ont « formellement donné l’ordre de démarrer le service », ont-ils déclaré ce mardi.
Le tronçon Maastricht – Aix-la-Chapelle de la liaison a déjà été mis en service début 2019. La Belgique n’a pas pu être desservie à l’époque car les autorités belges ont imposé des conditions supplémentaires, comme le fait que les trains doivent être équipés du système de sécurité européen ETCS.
Cela changera donc à la fin de cette année. Les entreprises ferroviaires concernées (SNCB, NS, Arriva) ont indiqué qu’il était possible de faire circuler le train (financièrement, techniquement et en termes de capacité), selon les communiqués de presse du ministre de la mobilité Georges Gilkinet et de la secrétaire d’Etat néerlandaise à l’Infrastructure et à la Gestion de l’eau, Vivianne Heijnen. Ils ont signé une déclaration d’intention, « qui constitue également la mise en service officielle du service ».
« Une véritable avancée »
Le « train des trois pays » circulera toutes les heures entre Liège, Maastricht et Aix-la-Chapelle. Les voyageurs pourront ainsi se déplacer entre les trois villes sans changer de train (il existe actuellement des liaisons Liège – Maastricht et Maastricht – Aix-la-Chapelle).
« Les voyageurs auront désormais plus de destinations, plus de confort et des trains entièrement accessibles, et ce au-delà des frontières nationales », a déclaré le ministre Gilkinet dans un communiqué de presse. « Le fait que les différents opérateurs et les différents niveaux politiques travaillent si bien ensemble à cette fin constitue une véritable avancée. »
La secrétaire d’Etat néerlandaise Heijnen ajoute que les transports publics transfrontaliers représentent « un travail énorme ». « Les trains doivent être adaptés, les horaires doivent être alignés, les opérateurs doivent travailler ensemble. Grâce à l’engagement et à la persévérance de chacun, nous ferons en sorte que ce train puisse circuler. »
La secrétaire d’Etat a ajouté qu’un certain nombre de questions pratiques devaient encore être réglées, notamment en ce qui concerne les modalités exactes de la billetterie et des tarifs.
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A la fin des années 90 il y avait chaque jour un train pour Rome, il traversait la Suisse, je ne vois donc qu'une marche en arrière qui confirme que les décisions de l'époque étaient erronées.